Apparue 4 ans après le lancement de sa sœur jumelle l’Élise, la Lotus Exige, est la version coupé conçue prioritairement pour le circuit, mais qui sait aussi s’offrir sur route. Bien qu’elle ait disparue en 2021, après 3 générations, l’Exige est bien plus radicale que l’Élise et donc à ne pas mettre entre toutes les mains.
La Lotus Exige S1, porte bien son nom
La petite anglaise étroitement dérivé de l’Élise, est voulu plus radicale et sportive par la marque : elles partagent le moteur Rover K-series homologuée à 177 ch. (plus puissant que sur la Elise S1), avec une préparation nommée VHPD (pour Very High Performance Derivative), la version de piste développe quant à elle 190 ch. La Exige S1 ne sera produit qu’à 605 exemplaires entre 2001 et 2002, une pure rareté.
En termes de modifications esthétique et mécanique, la Lotus Exige dispose de pièce spécifique par rapport à l’Élise : carrosserie de coupé, spoiler avant et aileron arrière, suspensions affermies, pneumatiques spéciaux, etc… Tout est prévue pour que l’exige puisse quitter la route au profit du circuit. L’avantage de la Lotus, c’est son poids : toujours sous la Tonne selon, les préceptes de son fondateur. La Lotus Exige S1 disparait en 2002 du catalogue avant de le réintégrer en 2004, sous le nom d’exige S.
Une voiture radicale
Comme à chaque Lotus, les amateurs sont comme des enfants, c’est une véritable sucrerie. Grâce à son poids plume et son moteur ravageur, l’Exige transpire le sport. La voiture est ainsi plus à l’aise sur la piste que sur la route. Adieu confort, de toute manière, l’anglaise offre tant de performance qu’on le lui pardonne.
L’habitacle est une expérience à proprement parler : point d’équipement de confort (pas tapis de sol par exemple), cependant, on y trouve un cockpit qui s’habille d’aluminium, un petit volant, un levier de vitesses très court et précis, un pédalier fixé à la base : idéal pour les amateurs de la technique talon-pointe. L’assise est constituée de deux baquets de course et surtout des ceintures à quatre points d’ancrage. L’intérieur est inspiré par les véhicules de courses.
Pour prendre au maximum son pied au volant de la Lotus Exige, l’endroit idéal pour la laissée s’exprimer : c’est le circuit. L’anglaise se montre nerveuse, rapide et efficaces. Les essais montrent qu’elle colle à la route et au virage, le châssis est solide voire, rigide et ne pardonne pas sur une route dégradée.
La Lotus Exige : une gueule
Esthétiquement la petite anglaise fait bien comprendre qu’elle n’est pas là pour rigoler. Si une partie de l’esthétique est proche de sa sœur l’Élise, avec ses feux bulles et ses 4 petits feux rouge, la parenté s’arrête là. L’Exige est bodybuildé, avec des ailes larges, l’aileron proéminent, la double sortie centrale arrière ou encore les extracteurs d’air latérale. N’oublions pas son capot, pour asseoir la voiture grâce à ses deux sorties d’air. La masse est proche de l’élie avec un rapport 40-60.
L’avis des Cylindres :
Voilà une voiture qui m’a donné des sueurs froides. Peu d’information et peu d’articles à son sujet, bref la Lotus Exige S1 est exigeante ! Mais juste en écrivant ces quelques lignes, c’est une voiture qui donne la banane. Entre sa ligne sportive, plus qu’élégante et ses performances de premier ordre malgré son petit moteur d’origine Rover, l’anglaise s’amuse entre route et circuit.
Côté tarif, une Lotus Exige s’offre à partir de 50 000€. Le prix se justifie par la rareté de la Exige S1. Lotus n’en a vendu que 605 exemplaires à travers le monde. Alors bon courage si vous craquez pour ce modèle. En 2004, la Lotus Exige revient au catalogue de la marque, cette fois avec un moteur provenant de chez Toyota et prend le nom de Lotus Exige S2. De base, elle offre 190 ch et tutoie les 100 000€.
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