Lorsqu’il s’agit de concevoir une voiture, les italiens nous mettent toujours d’accord : ils sont les maitres dans l’art de concevoir des voitures aux designs soignées, dynamiques voire, populaire. Ils ont aussi le don de nous taper sur les nerfs en faisant n’importe quoi (coucou Marchionne). Pourtant, l’industrie italienne a fourni nombre de voitures devenues mythiques. L’Abarth 500e dispose-t-elle des ingrédients pour la rendre lé-gen-daire ? En tout cas, revenons sur son développement et le travail de recherche fourni par les équipes du scorpion.
De la 500 Abarth à l’Abarth 500e
La légende autour de la marque Abarth, a été construite par son fondateur, Carlos Abarth, un autrichien venu en Italie pour la compétition automobile et qui a bâti son écurie puis sa marque avec l’aide de Fiat. Carlos a construit sa légende en transformant des voitures en de véritables démons. On peut ainsi citer la Fiat 500 Abarth, mais aussi sa première voiture de série : l’Autobianchi A112 Abarth. Cependant, le temps a fait son œuvre et sa petite griffe disparue avec les changements des consommateurs. Bien qu’on est des traces à travers le temps de prototype Abarth chez Fiat, ces derniers n’ont jamais connu la commercialisation .
Bon et le sujet du jour ? On y arrive, patience. La Fiat, comme disent les Italiens, sent revenir le filon des petites voitures de sport au début des années 2000 avec Mini et ses Cooper S et JCW (John Cooper Works). Pourquoi ne pas ressortir du placard le nom Abarth pour la nouvelle star qui sauve le groupe : la 500 ? Pas bête. Depuis 2008 le scorpion pique à nouveau avec la 500, mais aussi avec la (feue) Grande Punto. Désormais place à une nouvelle génération qui passe à… la fée clochette électricité.
Le Scorpion se veut sportif et audacieux
Il n’est d’ailleurs pas toujours évident lorsqu’on commence le projet d’une nouvelle voiture, surtout si la bagnole en question a une communauté et un passé glorieux. On jette tout et on recommence ou fait-on le choix de la continuité ? Choix n°2 pour Abarth avec le développement de la 500e. Premièrement parce que la base existe. Deuxièmement, la base existe. Pour l’histoire du développement d’un véhicule, on vous en parlait ici, il y a quelques mois. Autour d’une idée, le projet se développe.
Avec la nouvelle Fiat 500e, la matière première conserve les atouts de la précédente monture avec ce charme typique de la petite Italienne apparue en 1957. La nouvelle Abarth 500e a été pensée dès le départ comme une voiture qui se veut plus élégante avec des lignes plus souples et audacieuses que par le passer. Le thème poursuivi par les designers de la marque puisse sont inspiration par l’animal totem : le scorpion, ou plutôt celui qui sert de logo. La nouvelle puce se veut toujours aussi puissante, légère et aérodynamique.
La face avant se démarque le plus de la 500e avec des feux carrés, non on déconne. Les feux restent toujours ronds ou plutôt en demi-cercles. Sur le capot on retrouve toujours le logo historique d’Abarth, cependant, avec la suppression des prises, un lettrage Abarth prend place. Abarth ne s’arrête pas en si bon chemin, les feux de jour façon « sourcils » ont été supprimés au profil d’un regard plus dynamique et affirmé. Le capot a été redessiné pour s’abaisser et offrir une meilleure pénétration dans l’air. Toute la voiture a été pensée autour du scorpion avec un dessin fluide et nerveux, voulant exprimer l’énergie et la séduction.
Les designers ont cherché à intégrer un lien entre la voiture et l’emblème avec de nombreux clins d’œil dissimulé un peu partout sur la carrosserie de la voiture. La marque explique qu’on retrouve le scorpion disséminé sur deux éléments de la voiture : les jantes et le bouclier avant. Ce design, cherche à exprimer la sportivité, mais aussi se détacher de la Fiat 500e originale. Le bouclier avant prend 30mm en longueur et cherche à améliorer l’aérodynamique du bolide.
Des clins d’oeil au scorpion
Abarth est allé hyper loin dans le délire du scorpion avec un dessin symbolisant les pattes du scorpion dans le dessin de la lame avant. Cette dernière n’est pas qu’esthétique, elle permet le passage des flux d’airs. La lame relie la jupe latérale pour mieux asseoir la voiture et améliorer les performances physiques. D’ailleurs Abarth, nous explique que les jupes et les ailes hypertrophiées s’inspirent de l’abdomen du scorpion, couvrant les roues et maximisant son efficacité aérodynamique. Un joli discours marketing pour dire que les roues… sont plus grosses que la 500e d’origine.
Passons aux jantes diamantées, d’une dimension comprise entre 17 et 18 pouces, elles puissent leur inspiration dans la queue du scorpion, tout en rehaussant la ligne sportive de la voiture. De plus, elles attirent le regard sur l’emblème de la marque posé sur le cache écrou. L’arrière de la voiture s’équipe d’un diffuseur triangulaire avec un insert façon alu afin de faire un lien avec les ailettes verticales. Bien que plus discrète que la précédente Abarth 500 thermique, la nouvelle Abarth 500e affiche sur ses ailes arrières un plus gros logo que le précédent, histoire d’affirmer encore plus son pedigree sportif.
La Fiat 500e veut qu’on lui saisit les pinces
À l’intérieur même combat avec une approche qui se veut sportif. L’inspiration à bord tire son influence de la Ritmo Abarth, mais aussi des anciennes gloires de la marque en rallyes. Le logo scorpion a encore ici frappé avec un volant trois branches, qui doit évoquer le sport avec un clin d’œil rétro. Les sièges ont demandé aux designers un effort particulier avec un confort de conduite tout en évoquant la queue de l’animal. L’intérieur s’habille d’alcantara pour faire transpirer un maximum de sensation sportive à 30km/h. Les sièges reposent donc, sur une carapace rigide qui supporte les mouvements de la caisse. Le maintien latéral a été un objectif des concepteurs pour un excellent maintien lors de virages.
Pour accompagner la transition électrique de la marque, l’Abarth 500e, incorpore dans son design des éléments de matière et de couleur. La matière avec des touches de couleur « ecofriendly ». Parce que le vert acide ça sauve la planète, l’Italienne égaye son intérieur en alcantara de touche de vert acide. Dans sa mutation électrique, la marque ajoute à son mythique scorpion un éclair sur les ailes arrière.
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Via Abarth
