Skip to main content

Elle fête ses 20 ans cette année, sans prendre une ride. Non je ne parle pas d’une starlette ou une influenceuse, mais bien du coupé italien Alfa Romeo GT. Le petit coupé signé par Bertone est dévoilé durant le salon de Genève 2003 et produit dès l’été 2003. Elle a connu un joli succès durant sa carrière, sans être pour autant remplacée.

Une Grand Tourisme cinq places

Présenté durant le salon de Genève 2003, l’Alfa Romeo GT est le dernier élément d’une avalanche de nouveautés chez le constructeur de Milan. La marque en pleine reconquête sur le marché, depuis la sortie de la berline 156, en 1997. La nouvelle GT profite d’un style global proche de la récente Alfa Romeo 147, tout en ayant sa propre identité esthétique. Le dessin de la voiture est signé d’un grand nom de l’automobile : Bertone.

Le coupé milanais partage son tableau de bord avec la compacte. La plate-forme (plus toute jeune) quant à elle est partagée avec la berline du segment supérieur : l’Alfa 156. Cette base lui permet d’offrir une longueur plus importante par rapport aux modèles similaires sur le segment. En somme, grâce à sa plateforme, le coupé est clairement présenté comme un vrai véhicule à 5 places et non un « simple » 2+2. De ce fait, l’Alfa Romeo GT ne prend pas la place de la GTV, c’est la Brera en 2006 qui en prendra la succession. La GT assume son côté « coupé des familles » avec son grand coffre et on hayon.

Comme dit le dicton c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures voitures. La GT reprend toute la technique de la berline 156. L’Alfa n’est pas une vraie sportive, son truc c’est le cruising. La presse la qualifie de GT tranquille dont l’ESP castre toute envie de la pousser dans les épingles, mais que son grand confort fait le reste. Le train avant jugé incisif supporte la pleine charge des moteurs essences… et diesel. Ses principales qualités sont un excellent rapport qualité/prix, un équipement complet, son espace à bord et son sens de l’accueil.

Alfa Romeo GT
La version Q2 profite d’un autobloquant de type Torsen

Sous le capot : de l’essence et du diesel

Sous le capot, le choix est large avec pas moins de cinq motorisations, dont un V6 – essencel – le rare V6 Busso essence 3.2 de 240ch. Pour le reste l’entrée de gamme est constituée du 1.8l essence de 140ch. Le milieu de gamme a deux 1.9l : un essence de 150ch, un diesel de 170ch et un 2.0l JTS qui développe 165ch. Les diesels disposent d’un turbo à géométrie variable et d’une boîte 6 vitesses avec autobloquant Torsen (dis Q2 chez Alfa) en option. Le 2.0l essence dispose quant à lui d’une boîte robotisée dite Selespeed » en option. Pour terminer ce paragraphe, parlons du Saint-Graal : le fameux V6 Busso de 3.2l. Ce dernier disparait dès l’été 2007 à cause des normes antipollution Euro 5. La GT est avec la 166 et la 147 GTA, la dernière de la marque à l’avoir eu.

Alfa Romeo GT
L’intérieur sportif est aussi accueillant

Une voiture plaisir et une production faible

Alfa Romeo sait que la GT ne va pas être sa plus grosse vente. Si bien que la marque annonce que la GT sera fabriquée au côté de la berline 156 et qu’elle ne dépassera pas les 20 000 unités par an. Côté finition, peu de choix avec seulement deux finitions : Distinctive ou la Selective. Alfa Romeo annonce aussi l’arrivée d’une version sportive qui ne prend pas le nom de GTA mais d’Autodelta. Cette dernière n’arrivera jamais au catalogue.

Alfa Romeo GT

L’Avis des Cylindres :

En raison de sa ligne, la GT est intemporelle, oui c’est une Alfa Romeo mais elle est fiable ! La Gt produite durant 7 ans jusqu’à l’été 2010, offre un charme suranné. Avec une production sous la barre des 140 000 exemplaires, en dénicher un est un casse-tête. Nombreux sont les exemplaires qui ont été mal traités.

Côté problème, on remarque des soucis de corrosions, des triangles de suspension fragiles, le niveau d’huile sur les Twinspark et de faisceaux électriques qui sont désormais réglés, mais à vérifier avant achat, un entretien méticuleux et régulièrement suivi est un plus, sinon la belle Italienne vous en coutera votre portefeuille.

Les tarifs pour un modèle roulant et affichant presque 200 000 kilomètres voire, plus ce négocie à partir de 3400€. Entre 100 000 et 150 000 kilomètres, comptez 5500 et 6000€ en diesel et entre 8 000 et 10 000€ pour les essences. Les plus beaux exemplaires essence sous les 100 000 kilomètres réclament 12 000€ tandis que les versions V6 3.2 demandent minimum 14 500€.

GALERIE

VIDEO

Guillaume Pina

Passionné par l'automobile depuis tout petit, j'adore l'automobile ancienne, mais aussi les plus récentes. Je m'intéresse tout particulièrement au design des voitures, les anecdotes autour de leur conception et encore plus quand elles ont fait un flop !