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Opel Insignia OPC : berline pour papa pressé (2009-2013)

Opel Insignia OPC

Rares sont les berlines sur le marché européen, à être dotée d’un V6 qui annonce 325ch. Pourtant, Opel qui se cherche à la fin des années 2000, présente l’Opel Insignia OPC, la voiture idéale des papas pressés. Surtout, la marque cherche à faire oublier avec sa nouvelle berline, son échec cuisant avec la Vectra mk3.

L’Opel Insignia doit faire oublier la Vectra

L’Opel Insignia OPC est une voiture remarquable sur plusieurs points, sans pour autant être trop cher. Une espèce aujourd’hui disparut au catalogue du constructeur allemand. Opel n’a pourtant pas ménagé ses efforts pour revenir sur le segment des familiales, surtout après le flop de la Vectra B. Il faut dire que l’Insignia remplace une voiture dont le nom est synonyme de soucis de fiabilité. Dont la pauvre Vectra C en fera les frais tout comme une certaine, Renault Laguna III. Il est bon parfois d’oublier des patronymes.

Le concept GTC annonce l’Insignia et sa version sport, la carrosserie coupé ne sera jamais produite

Ainsi après une carrière en demi-teinte pour la Vectra, troisième du nom, Opel choisi à l’été 2008 le nom d’Insignia. Cette dernière reprend la plateforme Epsilon de sa devancière et partagée avec la Saab 9-3. La berline allemande bénéficie, tout de même, de quelques réglages inédits. La carrosserie a le droit un nouveau dessin, plus statutaire et plus fluide (Opel annonce un Cx de 0,25).

La version de série est proche du concept, à quelques détails près.

L’Opel Insignia OPC débarque en 2009

OPC ces trois lettres désignent Opel Performance Center et ont pris la suite de trois autres lettres tout aussi mythique chez le constructeur au blitz : GSI. L’appellation OPC ne vous est peut-être pas étrangère. On a déjà abordé il y a quelques mois le cas de l’Opel Corsa OPC. Quelques mois après le lancement de la berline standard, l’Opel Insignia OPC ne tarde pas à débarquer. La berline sportive, récupère le V6 2,8l suralimentés de la génération sortante, tout en bénéficiant de quelques nouveautés. D’abord, grâce à un nouveau turbo et un nouvel échappement, le moteur développe 325ch et le couple est annoncé à 400 Nm dès 2000tr/min. La berline est surprenante, car le Blitz dévoile un second couple de 435 Nm, disponible quant à lui à 5 250 tr/min. Le tout aidé par une boîte manuelle 6 vitesses ou automatique.

L’Opel Insignia OPC est disponible d’office en berline 5 portes et en break. Les tarifs sont plutôt salés pour l’époque avec un prix de départ en berline à 43 250€ (51 928,74€ de 2023) et 44 650€ (53 609€ actuels) pour le break. Les tarifs sont compétitifs par rapport à la concurrence. La version OPC bénéficie d’un équipement très complet : sièges en cuir Recaro électriques, reconnaissance des panneaux, jantes 19 pouces, GPS, radar de recul AV/AR, projecteur bixénon ou encore la clim bidonne, etc.

Esthétiquement, l’Opel Insignia OPC est sportive et elle le monte. Elle est annoncée dès 2007 avec le concept Opel GTC. L’Insignia OPC reçoit un inédit bouclier à fentes latéral sous les optiques avant, étrier de freins visibles ou encore des jupes latérales ou encore un spoiler arrière avec deux grosses sorties d’échappement chromées.

Côté mécanique

Les ingénieurs d’Opel, soignent également le châssis qui doit supporter le V6 : amortissement piloté, essieu arrière multibras, train avant à pivot découplé et surtout la transmission intégrale. La transmission est dotée d’un différentiel à glissement limité à l’arrière. Malheureusement, la voiture va avoir un gros handicape dans ses performances : son poids. C’est que l’Opel Insignia OPC est plus proche d’une baleine que de la ballerine avec 1750 kilos sur la balance ! Cependant, l’Insignia OPC dépasse les 100 km/h en seulement 6 secondes et une vitesse de pointe à 250 km/h.

À la fin de l’année 2013, l’Opel Insignia a le droit à un restylage plutôt léger. Quelques touches de chromes, des boucliers redessinés et des nouvelles optiques avant et arrière à LED. À l’intérieur, le GPS devient tactile et le régulateur de vitesse fait son apparition pour les plus grosses nouveautés. En 2016, la deuxième génération d’Inisignia fait son apparition si elle prend le patronyme de GrandSport, elle fait l’impasse sur une version OPC.

En 2013, un petit facelift qui concerne principalement les optiques et la calandre

L’Avis des Cylindres :

Que ce soit berline ou break, cela dépend de vos besoins et peu importe la période, l’Opel Insignia OPC n’a pas évoluée. Pour la mécanique, la voiture est fiable si l’entretien a été suivi correctement. Les premiers exemplaires ont connu des soucis de tendeurs de chaîne de distribution quand ce n’était pas la chaîne elle-même qui cassait. Ennuis résolus depuis par une prise en charge d’Opel. L’embrayage montre également des signes de faiblesse si la conduite est « trop » sportive. Le différentiel Haldex a connu aussi des ennuis sur les premiers exemplaires. Ces soucis sont depuis réglés, d’autres sont apparus comme une faiblesse du vase d’expansion ainsi que quelques bugs électroniques. De plus, je me rappelle qu’elle a failli devenir la voiture familiale à sa sortie, mais que le confort des sièges était aux abonnés absents surtout sur long trajet.

Par un manque cruel d’image, l’Insignia OPC ne coûte pas très cher. Un exemplaire de 2011 avec plus de 110 000 kilomètres s’échange contre 11 000€. Tandis que sous les 50 000 kilomètres, une Insignia OPC réclame 18 000€. Les prix restent tout à fait raisonnables pour le type de véhicule et à sa puissance.

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