La lignée des Volkswagen Transporter est apparue en 1950, se succédant avec brio de génération en génération. Les Transporter ce sont fait un nom dans le domaine de l’utilitaire et surtout des loisirs. Pour le Transporter de troisième génération, dit T3, il est le dernier de la lignée à adopter l’architecture air-cooled et moteur à plat arrière. Le véhicule idéal de la van-life !
Volkswagen Transporter, la grosse coccinelle
En 1979, l’allemand Volkswagen remplace le Transporter de seconde génération, par une toute nouvelle génération. L’utilitaire reprend la recette des deux précédents utilitaires. Le moteur est placé à l’arrière, refroidit par air. Initialement prévue avec un refroidissement à l’eau, les moteurs flat 4 dit CT – City Transport – seront finalement repris du T2 avec un refroidissement par air.
Il faudra attendre 1981, avec l’apparition du modèle Diesel doté d’un 4 cylindres modifié 1,6l introduit refroidit par eau de la Golf. S’il perd en puissance, il gagne en couple. Le refroidissement sera placé à l’avant, qui entraîne l’apparition d’une seconde calandre à la base de la face avant. Les versions essence vont prendre le nom de T3a et T3b pour les diesels. Notre voiture est d’office propulsion ou disponible en 4×4.
Esthétiquement parlant, le Volkswagen Transporter est proche du LT, apparu en 1975. Tout en conservant les grandes lignes du T2, tout comme des feux ronds. L’architecture de l’utilitaire allemand est comme une grosse Coccinelle. Les dessous sont héritées de la petite citadine populaire comme ses prédécesseurs. Le début de carrière du Volkswagen est donc à contre-courant de la concurrence. Lancé en 1979, le petit utilitaire n’aura le droit qu’à des 4 cylindres à plat du T2. La marque allemande explique que l’espace moteur n’est pas assez spacieux pour recevoir des moteurs plus gros. De plus, la marque explique qu’elle n’était pas sûr des volumes de ventes de son fourgon.
Volkswagen Transporter : synonyme de liberté
Depuis le premier T1 et la période hippie, les road trip vont accompagner la carrière des utilitaires de la marque allemande. Pour autant, le T3 n’est pas à proprement parler une vraie nouveauté. La marque, parlera même du Transporter le plus abouti de tous les temps. Les évolutions seront nombreuses. Les dimensions et les volumes intérieurs grandissent. La longueur atteint les 4,57m (+15cm par rapport au T2). Le seuil de chargement est abaissé de 14cm. La répartition des masses est améliorée : 50/50 sur chaque essieu. De nouvelles suspensions à doubles triangulations superposés sur mis en place sur l’essieu avant, ce qui va améliorer le comportement routier.
Ainsi le T3, va vite connaître son pendant camping-car : Westfalia Joker. Pour la première fois, le Joker va être vendu dans les concessions de la marque. Le constructeur allemand va d’ailleurs jouer sur le côté économique de son utilitaire, un véhicule de tous les jours et un camping-car pour s’évader en famille le week-end. Grâce à son toit relevable ou encore sa banquet-lit arrière.
Une gamme articulée autour de la famille et des loisirs
En 1983, apparait la version Caravelle, dotée de 7 places, au passage tous les moteurs passe au refroidissement liquide. Il est reconnaissable grâce à sa double calandre. La grille inférieur intègre, comme cité plus haut, le radiateur. L’offre de motorisation débute avec un essence 1,9l de 60ch allait jusqu’à 78ch il sera par la suite remplacé par un 2,0l de 95 ou 112ch.
Pour rendre encore plus confortable son utilitaire. La marque va le faire régulièrement évoluer : climatisation, vitres électriques, rétroviseurs électrique et chauffants ou encore la direction assistée, etc. En 1985, la gamme évolue à son tour et adopte le système Synchro 4×4 de la Golf. Le Transporter Synchro 4×4 sera assemblé chez l’autrichien Steyr-Pch. Au cours de sa longue carrière, le T3 va recevoir la version Multivan, il associe transport avec 7 places, table à manger et une banquette-lit.
Profitant d’un intérieur spacieux, l’allemand offre une finition très proche des monospaces (incarné par le Renault Espace) : le Berlin. Reprenant l’aménagement des T2, il reçoit meubles des plaquages bois, une kitchenette ainsi qu’un réfrigérateur 12 volts ainsi que sa banquette-lit. Sans parler des autres carrosseries dont est doté l’utilitaire allemand, pick-up, châssis cabine, benne, etc. C’est une autre version qui va devenir mythique : le Joker.
Un nom mythique : Westfalia
Westfalia, roi du camping-car va profiter du nouveau Transporter pour y créer un modèle très confortable et bien plus moderne que les précédents. Si le Joker reprends l’aménagement ultra-populaire du T1 puis du T2 popularisé dans les années 1960-1970. Ce dernier va proposé un équipement digne d’un studio de bord de mer… ou de montagne : mobilier plaquage bois ou beige (à partir du millésime 1986), tissu unis, réfrigérateur Trimix, réchaud double feux, évier avec égouttoir, sièges avant pivotants et de nombreux rangements disposés avec parcimonie.
L’aménageur allemand va aussi proposer « deux » carrosseries sur le Joker, toit pop-top ou toit relevable en toile ou une réhausse dit high top offrant une meilleure isolation. Le Joker va évoluer en même temps que les variantes utilitaires.
Le nom Westfalia est connu au travers des versions camping-cars du T3, mais il n’est pas le seul, de nombreux aménageurs français vont offrir des versions campng-car tel que Campérêve, Stylevan ou encore Font-vendôme pour les plus connus. Les allemands Remo ou encore Dehler vont offrir leur version du fourgon. Restons chez l’allemand Westfalia, qui proposera plusieurs versions comme en 1988, un certain California apparait en entrée de gamme et qui deviendra plus tard, le nom officiel du van chez Volkswagen. En attendant la fin de carrière, La version ultime sera proposée en deux versions : le California, pour un usage estivale et l’Atlantic mieux équipé pour affronter ce que l’on appel le hors saison.
Le dernier air-cooled
En 1990, apparait le Transporter de quatrième génération qui deviendra familièrement le T4. Le T3 va continuer sa carrière jusqu’en 1992 avant de prendre une retraite bien méritée. Le célèbre combi de troisième génération très vite obtenir ses lettres de noblesses puisqu’il sera le dernier à conserver le moteur arrière. Son successeur cédant à son tour à la traction et… au moteur avant.
De Delher en passant par Campérêve, les combis ne manquent pas pour les vacances
L’Avis des Cylindres
Foncer ! Depuis quelques années, sans aucune explications la côte du Transporter s’envole. Alors oui, les versions les plus prisés sont les versions loisirs Westfalia, Synchro 4×4 et Bulli. Les versions utilitaires ne sont pas en reste puisqu’ils facilement transformable en VASP : attention au passage des mines, il y a des règles à respecter. En avant la Van Life.
L’avantage du Transporter c’est ce côté Coccinelle familiale, son look rétro-moderne mais surtout sa taille passe-partout. Une hauteur de 2m (sans la réhausse), un catalogue de pièce détachées toujours fabriqué et l’excellente finition des modèles Westfalia et consort. Ces moteurs flat 4 sont robustes mais pas facile d’accès non plus. On surveillera la rouille et l’entretien du moteur. Les prix débute au alentour de 10 000€ pour un utilitaire avec 150 000 kilomètres 15 000€ pour les minibus avec 100 000 kilomètres et compter peu importe le kilomètrage en moyenne 20 000€ pour un très bel exemplaires en version caravaning. On trouvera des versions plus accessible qui nécessiterons quelques frais.
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