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La Peugeot 206 CC est celle qui a popularisé les petits cabriolets avec un toit en dure. Le fameux concept du coupé-cabriolet qui fera des émules durant la décennie 2000-2010. Si aujourd’hui le genre a disparu, elle a participé au fait que la Peugeot 206 soit encore aujourd’hui la Peugeot la plus produite de l’histoire de la marque. Dotée d’un dessin splendide et de moteurs sympas, elle a mis K.O la concurrence.

De la Peugeot 20coeur à la Peugeot 206 CC

Lors du Salon de Genève 1998, Peugeot dévoile un concept-car qui va faire mouche, il s’agit d’une Peugeot 206 coupé 3 portes dont le toit en dur, se rétracte, se plie dans le coffre, pour offrir un cabriolet 2+2 aux lignes racées. Peugeot n’est pas à sa première fois avec ce type de cabriolet, 64 ans plus tôt, la marque au lion proposait en 1934, la 402 Eclipse, dotée d’un toit rétractable d’une seule pièce qui se logeait dans le coffre de cette dernière. En 1992, Heuliez, le premier souffle à nouveau à l’idée à Peugeot, avec son concept Retractop, mais c’est Mercedes, le premier qui dégaine un coupé-cabriolet.

La marque française applique avec le concept 20coeur, la même recette que son homologue allemand, Mercedes et son SLK. À savoir, un toit qui se replie électriquement en quelques secondes dans le coffre. Cette tendance, va ainsi enterré la plus part de cabriolet à toile. La voiture va enthousiasmer le public, qui conforte la marque à commercialiser le coupé-cabriolet. Le concept donne naissance deux ans et demi plus tard à la version de série qui s’offre à un tarif canon de 108 000 fr ( 23 081,20€ de 2023).

Peugeot 206 CC
La Peugeot 20coeur annonce le futur coupé-cabriolet

La Peugeot 206 CC, nouvelle reine des cabriolets

La 206 CC débarque en 2000, en restant très ficèle au concept. Construite sur les mêmes bases que celle des 206 3 portes classiques et scalpée, elle reprend le train avant, les motorisations et l’empattement. Avec son arrière inédit, le toit réalisé par Heuliez prend beaucoup de place, au point où les 15 cm supplémentaires rendent les places arrière (presque) inutilisables. Le fonctionnement du toit rétractable se fait avec deux bras, dont deux vérins hydrauliques, qui maintiennent deux panneaux de carrosserie mobiles, dont la lunette arrière. En outre, une seconde machinerie s’occupe de l’ouverture du coffre.

La lionne séduit au point où la marque n’arrive plus à suivre avec plus de 6 mois de délai ! Victimes de succès, certaines personnes revendent leur bon de commande. De plus, elle offre dès l’entrée de gamme un 4 cylindres 1.6i 16V essence de 110 ch ainsi que le 2.0l de 136 ch. Qui sera rejoint au restylage (en 2003) par un 1.6l HDI turbo de 109ch, c’était à la « mode » à une époque. La gamme s’enrichira plus tard d’une « sportive » version 16S de 138ch, avec une V/max de 204km/h. L’équipement de son côté est loin d’être chiche, avec de série le double airbag, la radio-CD et la climatisation manuelle (ou automatique selon les versions). Attention, l’entrée de gamme ne profite pas de la climatisation.

Peugeot 206 CC

Les évolutions de la Peugeot 206 CC

Au fil des millésimes, la petite Française va évoluer et adopter les dernières évolutions de la berline, dont l’horrible système multiplexé en 2001 (qui apportera nombre de panne sur le modèle) Grâce à l’un des membres du 206CC Lovers, il semble que le COM2000 pose certain souci notamment avec le voyant d’Airbag (provenant d’un problème de connectique sous le siège). En 2003, c’est le discret restylage de toute la gamme et le HDI 110 en 2005. Comme pour la Peugeot 205 Cabriolet, la 206 CC profite d’une déclinaison Roland Garros et son imitable teinte verte. Tandis que la Peugeot 207 remplace petit à petit la 206 berline, la version coupé-cabriolet joue les prolongations et ne se retire qu’en mars 2007 avec l’arrivée de la 207 CC. C’est un carton plein, car la 206 s’écoule à 370 876 exemplaires, très loin devant une Mitsubishi Colt CZC, par exemple.

Peugeot 206 CC

L’Avis des Cylindres :

Peugeot a misé et il a gagné ! Bien conçu, la 206 CC est relativement fiable. Comme on l’a dit, les premières versions multiplexées ont connu des soucis électroniques, témoin d’airbag allumé, commodo COM2000 défaillant, etc. Le 1.6l a eu des soucis de joint de culasse ou de bobines (voir les deux), la plus fiable est le 2.0l. Outre un espace à bord limité pour les places arrière, le coffre se limite à deux valises. On portera son attention à l’état des joints du toit, qui ne sont pas connus pour leur parfaite étanchéité, les versions d’après 2003, ne corrigeant pas le tir. Néanmoins, tous ces problèmes sont résolus ou presque.

Concernant la 206 CC, la version collection reste évidemment la Roland Garros plus rare et atypique voire, la Quicksilver. Un excellent état est un plus, mais le summum est son kilométrage. On trouve encore des exemplaires proches du neuf, peu de kilomètres pour un prix d’ami, à ce sujet on vous a fait un guide d’achat juste ici.

Pour les tarifs, on trouve des exemplaires kilomètres, mais propre pour 3 000€, aux environs de 100 000 kilomètres les prix grimpent à 4 000€, mais les dernières et selon la version les prix se situent entre 5 000 et 7 000€. Attention, avec le phénomène des Newtimers, la cote grimpe !

GALERIE

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Via Peugeot, le club 206CCLOVERS

Guillaume Pina

Passionné par l'automobile depuis tout petit, j'adore l'automobile ancienne, mais aussi les plus récentes. Je m'intéresse tout particulièrement au design des voitures, les anecdotes autour de leur conception et encore plus quand elles ont fait un flop !