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Version à l’essai : DS Automobiles DS 7 Performance Line 225 – Hybride 225ch – à partir de 55 100€

Après l’essai de la version hybride 360, place au DS 7 Performance Line 225 qui offre sous son capot un moteur essence aidé d’un moteur électrique. Que vaut la version hybride entrée de gamme dans la finition sport voulue haut de gamme ? Un drôle de mélange des genres. Lors de la fin de la première boucle d’essai du nouveau DS 7, un modèle à la très belle configuration extérieur m’a sauté aux yeux : full black, cabochon de jantes rouge, chrome noirci : cette version plutôt sportive m’a intrigué par son plumage des plus discrets et des plus ostentatoires. Selon l’équipe de DS Automobiles, les clients s’orientent davantage vers la combinaison full black qu’une finition avec du chrome, jugé trop voyant.

Le DS 7 Performance Line, d’abord un look

Premièrement, pour reconnaître un DS 7 Performance Line à une autre finition, il faut regarder du côté des jantes : le cabochon de jantes est noir sur les finitions classiques et haut de gamme, que ce soit sur les finitions Bastille, Rivoli et Opéra. Rouge pour les versions Performance Line et Performance Line +.

Pour le reste, il faudra être attentif, car rien n’évolue entre un DS 7 classique et la version Performance. Pas le moindre changement, ni pare-chocs ni de jupes ou d’élargisseurs d’ailes. On remarque que les chromes disparaissent de la calandre pour se peindre en noir brillant. En somme statuquo, c’est un DS 7 sans chrome. Pas besoin de vous en dire plus.

Avec les finitions Performance Line et Performance Line +, on perd au passage les sièges bracelet de monte et le toit ouvrant. Cependant, on gagne une garniture en alcantara qui couvre le tableau de bord, le plafond et les sièges baquets (offrant un excellent maintien). Côté mode de conduite, le 225 fait l’impasse sur la version AWD, puisque simple traction et conserve les modes ; Electric, Confort et Sport.

DS 7
DS 7 Performance Line 225, le (presque) sportif de la gamme

Une motorisation hybride ultra connue

Sous le capot du SUV premium, on retrouve une motorisation hybride de 225ch, c’est-à-dire, un Puretech 1,6l de 180 ch greffés d’un moteur électrique de 110ch (soit 80 kW). La motorisation 225 bien connue chez Stellantis, pratiquement disponible sur tous les modèles du segment C et D du groupe ; de Peugeot en passant par Citroën et plus récemment chez Opel. Il est même depuis peu disponible sur la nouvelle gamme GSe du constructeur allemand avec la dernière Astra.

L’argument de DS, c’est surtout une offre plus accessible et qui vient en remplacement des moteurs essence pure. L’offre moteur du SUV ayant fait une croix sur les thermiques essences traditionnelles. DS compte sur le 225 pour attirer les flottes professionnelles. Pour les plus gros rouleurs, la marque française conserve le HDI de 130 ch. La gamme du SUV se compose donc d’un seul moteur diesel et de trois motorisations hybrides (225, 300 et 360 ch).

DS 7
La finition est soignée et des touches d’aluminium égaille l’habitacle

Plus dandy que sportif

À notre départ, la voiture est chargée à 56% en électrique, direction Nice depuis l’autoroute, puis la côte de l’Estérel. Sur l’autoroute, nous prenons conscience du soin apporté à la voiture. Les bruits d’air, la filtration ne se font pas entendre, à 130 km/h, la voiture vogue paisiblement. Il est évident que e SUV s’apprécie sur voies rapides et convient aux longs trajets en toute quiétude.

Le charme s’efface légèrement dès qu’il s’agit d’un dépassement, le 225 souffre de la prise de poids et manque de consistance pour repartir dans les tours. Il n’apprécie guère d’être brusqué. La vitesse et les performances ne sont pas sont trucs. Il s’apprécie en douceur, luxe, calme et volupté comme l’écrivait le poète, Charles Baudelaire.

Nous quittons l’autoroute pour les routes en lacets du massif de l’Estérel , la terre devient vermillon et notre DS 7, dans sa configuration noire, s’en démarque. Dans le mélange de roche et de terre, on enclenche le mode sport; on comprend vite que le mode sport n’est pas abouti. Comme pour la version Opéra 360, l’étagement de la boite, hurle, souffre. Bref, on lâche l’accélérateur refroidi par le manque de tempérament de la voiture. On doit alors manipuler, les palettes, bien placées derrière la jante du volant. Je reste sur ma faim malgré les reprises du SUV, le plumage ne se rapporte pas à son ramage.

Malgré les qualités de la voiture, la finition soignée, les sièges confortables ou encore l’espace à bord, on reste déçu du choix du 225. L’atmosphère sport est présente, on retrouve de jolis sièges baquets, un alcantara sombre et un extérieur discret, mais avenant. On pardonne presque au DS 7 de manquer de punch avec sa configuration 225. Au final, la finition Performance Line est là pour être vu, pas pour les chronos.

DS 7 Performance

L’Avis des Cylindres :

Pour conclure, le choix du 225 ch vise principalement les flottes d’entreprises qui souhaitent éviter la taxe TVS pour leurs commerciaux. Tout en bénéficiant d’un véhicule agréable, confortable et hybride. Le DS 7 2022 s’éloigne du cousin Peugeot 3008, pour tutoyer les premiums allemands. Pas si infaisable qu’en on sait que la majorité des ventes se font sur les motorisations d’entrée et de moyenne gamme. La version DS 7 Performance Line 225 devrait réaliser le gros des ventes, satisfaisant la plupart des acheteurs.

GALERIE

Guillaume Pina

Passionné par l'automobile depuis tout petit, j'adore l'automobile ancienne, mais aussi les plus récentes. Je m'intéresse tout particulièrement au design des voitures, les anecdotes autour de leur conception et encore plus quand elles ont fait un flop !

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