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On en parle depuis 2019, on en parle enfin ! Revoici la sympathique sportive Devalliet Mugello ou plutôt Devalliet Manufacture Française d’Automobiles. La Mugello est une petite voiture sportive, légère et suffisamment motorisée pour être un simple plaisir mécanique. La voiture est née de l’intuition d’un homme, Hervé Valliet, un passionné de voiture légère et simple, tient comme Colin Chapman ! Voilà la Lotus française. Présentation.

Un projet né en Isère !

L’instigateur du projet n’est nul autre qu’Hervé Valliet, patron de la société SORI, spécialisée dans la conception et la production de tôlerie pour l’industrie et du rangement industriel. Grand fan d’automobiles, Hervé Valliet s’est fait un nom dans l’univers des championnats des voitures radiocommandées 1/18.

Pour concevoir la Devalliet Mugello, l’entrepreneur isérois a puisé son inspiration directement de la région située au nord-est de Florence, en Toscane, Italie. On ne joue pas au guide touristique, Mugello, qui reste avant le nom d’un célèbre circuit automobile. L’histoire du circuit italien remonte au début du XXI siècle. Long de 5,25km, le tracé a accueilli moult courses et essais pour des constructeurs tout aussi mythiques, Abarth, Alfa Romeo ou encore Ferrari. La Mugello se pose comme une voiture de connaisseurs et d’amateurs de ce qui touche au divin en matière automobile.

Devalliet Mugello
On n’a qu’une envie : prendre le volant

Présentation Devalliet Mugello

Ne tournons pas autour du pot, pour moi la Mugello n’est pas une nouveauté, j’avais déjà pu échanger en 2019 avec Hervé Valliet, à propos de son bolide lors de mon passage chez The Automobilist. La voiture évoque sous son irrésistible enveloppe rétro une conception moderne. La forme tout d’abord évoque les mythiques Lotus et Caterham Seven, sans oublier les ailes réduites au minimum syndical, les phares posés sur les roues et surtout son cockpit à rende jaloux une Morgan Three-Wheeler. Notons l’échappement proéminent longeant la carrosserie.

Le nez de la voiture rend hommage à la Ferrari F156 et son « shark nose » à moins qu’il ne s’agisse d’un hommage à la BMW Série 6 E24, on vous laissera juge. L’arrière du bolide s’inspire des voitures des années 50 avec un double bossage et les arceaux de sécurité. Sous les angles la Devalliet Mugello apparait délicieusement rétro et donne l’envie de monter à bord et de mettre le contact. Un vrai médicament automobile comme il en existe très peu, à l’image d’une Lotus ou d’une Alfa Romeo. Le design extérieur et intérieur de la Mugello est signé J Figueres.

Enfin pour rendre jalouses les Renault Twingo et autre Citroën C1, le coffre de la Devalliet est capable d’engloutir plus de valides que les deux citadines précédemment citées. La contenance du coffre de la barquette étant annoncé à 300 dm3. Pour les mensurations, la voiture s’étale sur 3,86m pour une largeur de 1,76m, soit autant qu’une Suzuki Swift, mais plus petite que la Caterham Seven. Tandis que le poids contenu ne dépasse pas 680kg. Le 0 à 100km/h est atteint en seulement 4,6 secondes. Il faut dire que le rapport poids/puissance plutôt exceptionnelle n’est que de 3,02kg par ch.

Devalliet Mugello

Un châssis résistant pour la Mugello

La carrosserie composite prend vie autour d’un châssis entièrement en aluminium, étudié pour être le plus léger possible et offrir un maximum de résistance à la corrosion. Le châssis se compose de trois éléments distincts : un berceau avant, une cellule centrale et un berceau arrière. La voiture bénéficie de quatre roues indépendantes avec double triangulation et des suspensions réglables pour satisfaire toutes les envies (et selon l’état de la chaussée). À l’instar d’une Lotus, la belle Française refuse toutes aides électroniques et c’est comme un homme que l’on conduira la voiture. Si ce n’est un différentiel à glissement limité pour ne pas finir dans le fossé et préserver les pneus.

La répartition des masses n’est pas oubliée avec l’installation du moteur d’origine Peugeot, en position longitudinale avant. La voiture conserve l’architecture propulsion pour un maximum de plaisir derrière son volant. Le bloc d’origine Stellantis d’une cylindrée de 1,6l turbocompressé et fort de 225ch (à 5500 tr/min). Le tout guidé par une boite manuelle à 5 rapports ou 6 en option. Le couple n’a pas à rougir avec 300 Nm disponibles dès 2250 tr/min. Le second

Devalliet Mugello
A bord, le mobilier se montre simple mais raffiné

Une voiture plaisir

Avec son empattement de 2,35m,la Française offre assez d’espace pour deux ou en solo. En cas de mauvais temps, la Devalliet Mugello devenue la 375 F propose toujours, comme la 120 F, une capote saute-vent pour se protéger de la pluie. Comme on parle de la protection de l’habitacle, allons s’y ! L’intérieur minimaliste se compose de deux sièges à la sellerie en cuir de toute beauté, accompagné d’un mobilier recouvert d’une plaque d’aluminium brossé qui entoure les compteurs, réduit au nécessaire, et le volant. On retrouve également de l’aluminium sur le levier de vitesse. Pour le reste, la marque laisse le client personnaliser à souhait sa voiture afin de la rendre unique.

La Devalliet Mugello n’a pas vocation à devenir une voiture très diffusée, seule une dizaine d’exemplaires sont prévus par an. Le prix de base hors personnalisation demande un minimum de 88 400€.

GALERIE

VIDEO

Via Devalliet Manufacture Française d’Automobiles. Photo : Yannick Montesi.

Guillaume Pina

Passionné par l'automobile depuis tout petit, j'adore l'automobile ancienne, mais aussi les plus récentes. Je m'intéresse tout particulièrement au design des voitures, les anecdotes autour de leur conception et encore plus quand elles ont fait un flop !

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